IdT – Les idées du théâtre


 

Pièce poétique

Les Trahisons d’Arbiran

Rotrou, Jean de

Éditeur scientifique : Teulade, Anne

Description

Auteur du paratexteRotrou, Jean de

Auteur de la pièceLe Métel d’Ouville, Antoine

Titre de la pièceLes Trahisons d’Arbiran

Titre du paratexteÀ Monsieur d’Ouville, sur Les Trahisons d’Arbiran

Genre du textePièce poétique

Genre de la pièceTragi-comédie

Date1638

LangueFrançais

ÉditionParis, Augustin Courbé, 1638, in-4°.

Éditeur scientifiqueTeulade, Anne

Nombre de pages1

Adresse sourcehttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k6272681r

Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/ouville-arbiran-quatrain.xml

Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/ouville-arbiran-quatrain.html

Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/ouville-arbiran-quatrain.odt

Mise à jour2013-02-12

Mots-clés

Mots-clés français

RéceptionSuccès

AutrePremière pièce de théâtre de l’auteur

Mots-clés italiens

RicezioneSuccesso

AltriOpera d’esordio dell’autore

Mots-clés espagnols

RecepciónÉxito

OtrasPrimera obra teatral del autor

Présentation

Présentation en français

Ce quatrain de Rotrou fait écho à l’épître dédicatoire des Trahisons d’Arbiran et confirme le succès dont se targuait d’Ouville. Plus que le contenu du poème liminaire, son auteur nous semble significatif : Jean de Rotrou (1609-1650) est le premier dramaturge français à s’être inspiré de la comedia espagnole, pour l’écriture de ses comédies, tragi-comédies et tragédies. Dès 1635, il publie La Bague de l’oubli (représentée en 1629), comédie inspirée de La Sortija del olvido de Lope de Vega1. Cette présence de Rotrou, grand imitateur de la comedia, au seuil d’une pièce dont l’auteur tait la provenance espagnole2, inscrit d’Ouville dans le sillage de cet expérimentateur de formes que fut Rotrou, pour qui le théâtre étranger a constitué un modèle constant.

Texte

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À Monsieur d’Ouville,

Sur Les Trahisons d’Arbiran

[NP1]Ton coup d’essai3 d’Ouville, est un coup sans égal,
Qui nous ôte et t’acquiert la gloire du Théâtre.
Arbiran nous ravit, même en faisant du mal,
Et de ses trahisons, la France est idolâtre.

Rotrou