Préface
Parte segunda de las comedias de Juan Ruiz de Alarcón
Ruiz de Alarcón y Mendoza, Juan
Éditeur scientifique : Montero, José et Cayuela, Anne
Description
Auteur du paratexteRuiz de Alarcón y Mendoza, Juan
Auteur de la pièceRuiz de Alarcón y Mendoza, Juan
Titre de la pièceParte segunda de las comedias de Juan Ruiz de Alarcón
Titre du paratexteAl lector
Genre du textePréface
Genre de la pièceRecueil de comedias
Date1634
LangueEspagnol
ÉditionBarcelone, Sebastián de Cormellas, 1634 In-4°
Éditeur scientifiqueMontero, José et Cayuela, Anne
Nombre de pages1
Adresse sourcehttp://bibliotecadigitalhispanica.bne.es
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/RuizdeAlarcon-ParteSegunda-Preface.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/RuizdeAlarcon-ParteSegunda-Preface.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/RuizdeAlarcon-ParteSegunda-Preface.odt
Mise à jour2015-05-27
Mots-clés
Mots-clés français
RéceptionComedias à l’épreuve des corrales de Madrid
MetadiscoursProème (théâtre imprimé) = loa (représentation)
Relations professionnellesAttributions frauduleuses ; plagiat ; responsabilité des imprimeurs ; auteurs victimes de ces attributions frauduleuses
Mots-clés italiens
RicezioneComedias alla prova dei corrales di Madrid
MetadiscorsoProemio (teatro stampato) = loa (rappresentazione)
Rapporti professionaliAttribuzioni fraudolenti ; plagio ; responsabilità degli stampatori ; autori vittime di queste attribuzioni fraudolenti
Mots-clés espagnols
RecepciónComedias a prueba de los corrales de Madrid
MetadiscursoProemio (teatro impreso) = loa (representación)
Relaciones profesionalesAtribuciones fraudulentas ; plagio ; responsabilidad de los impresores ; autores víctimas de las atribuciones fraudulentas
Présentation
Présentation en français
On ne connaît pas de représentations d’œuvres théâtrales alarconiennes postérieures à la date de son entrée au Conseil des Indes, raison pour laquelle les études sur le dramaturge de la Nouvelle Espagne ont retenu l’idée selon laquelle il se serait définitivement éloigné du théâtre à partir de 1626. La solide argumentation de Germán Vega sur la paternité d’El acomodado don Domingo de don Blas (Le Bienheureux Don Domingo de don Blas), dont on date la rédaction de 16333, permet de nuancer cette chronologie. La publication de la Segunda Parte met également en relief l’intérêt que le théâtre suscite encore chez Juan Ruiz de Alarcón. En tout état de cause, la préface au lecteur, étroitement liée aux paratextes de la Primera Parte4, montre un écrivain affranchi de la question économique (nulle mention ici des « vertueux effets du besoin » suggérés dans la dédicace de la Primera Parte), qui garde un souvenir fort de son expérience de dramaturge et qui considère l’activité théâtrale sous un jour différent, non plus comme une nécessité, mais comme un divertissement, qui lui permet de se distraire de ses fonctions administratives. Comme nous l’avons évoqué plus haut, la publication est un moyen efficace de revendiquer la paternité de ses œuvres imprimée sous le nom d’autres auteurs ou sous des titres différents : Examen de maridos (Examen de maris) fut ainsi publié sous le titre Antes que te cases mira lo que haces (Réfléchis à deux fois avant de te marier), attribué à Lope ; La verdad sospechosa (La Vérité suspecte), également attribuée à Lope ; Los favores del mundo (Les Faveurs du monde) fut publiée sous le titre de Ganar perdiendo (Gagner et perdre), etc. Force est de constater l’ironie satirique avec laquelle il évoque les « corneilles », c’est-à-dire les auteurs qui plagient ou s’attribuent frauduleusement les écrits d’autrui, si l’on prend en compte le fait que lui-même avait été désigné comme tel dans les dizains moqueurs de ses amis poètes en 1623, qui l’avaient accusé d’emprunts à d’autres plumes que la sienne. Quoi qu’il en soit, le succès de ses œuvres sur les planches et la renommée qu’il a acquise lui servent de bouclier contre les critiques. Le texte se referme sur une allusion à sa fonction de « ministre »5 au Conseil des Indes.
Présentation en espagnol
Texte
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Proemio
{NP1} El que es prohemio en los libros es loa en las comedias, y pues este se compone dellas, cumpliré con ambas cosas. Proemio sea, no el vulgar de que importunado de amigos hago esta impresión, nadie lo ha solicitado, sino el deseo de publicar siempre lo que debo al duque de Medina de las Torres, mi Señor. Loa sea, la que les negocia tan gran Mecenas10, que no sólo en el puerto de la imprenta, pero en el golfo del teatro11 les asegurará, si acaso no alabanzas, a lo menos lisonjas, que si ocultan diferentes corazones, descubren todas una misma cara, y para mí esto basta.
Al lector
Cualquiera que tú seas, o mal contento o bien intencionado, sabe que las ocho comedias de mi primera parte y las doce desta segunda son todas mías, aunque algunas han sido plumas de otras cornejas12 como son El Tejedor de Segovia13, La verdad sospechosa14, Examen de maridos15, y otras que andan impresas por de otros dueños, culpa de los impresores que les dan las que les parece, no de los autores a quien las han atribuido, cuyo mayor descuido luce más que mi mayor cuidado16. Y así he querido declarar esto, más por su honra que por la mía, que no es justo que padezca su fama notas de mi ignorancia ; mas, con todo, no te arrojes fácil a condenar las que te lo parecieren, advierte que ha pasado por los bancos de Flandes, que para las comedias lo son del teatro de Madrid17. Y mira que en este consejo hago más tu negocio que el mío, que siendo mordaz ganarás opinión de tal y a mí no me quitarás lo que con ellas adquirí entonces – si no miente la fama – de buen poeta, ni la que hoy pretendo de buen ministro18. Vale.