Préface
Coriolan. Tragédie. Par Monsieur Chevreau.
Chevreau, Urbain
Éditeur scientifique : Louvat-Molozay, Bénédicte
Description
Auteur du paratexteChevreau, Urbain
Auteur de la pièceChevreau, Urbain
Titre de la pièceCoriolan. Tragédie. Par Monsieur Chevreau.
Titre du paratexteAvertissement au lecteur
Genre du textePréface
Genre de la pièceTragédie
Date1638
LangueFrançais
ÉditionParis : Augustin Courbé, 1638, in-4°
Éditeur scientifiqueLouvat-Molozay, Bénédicte
Nombre de pages2
Adresse sourcehttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k716578/f7.image.r=.langFR
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Chevreau-Coriolan-Preface.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Chevreau-Coriolan-Preface.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Chevreau-Coriolan-Preface.odt
Mise à jour2012-12-04
Mots-clés
Mots-clés français
SourcesPlutarque
SujetAltération ; adaptation aux règles
DramaturgieRègles ; unité de lieu
LieuDuplicité / unicité
Relations professionnellesRivalité entre auteurs ; pièces jumelles
Mots-clés italiens
FontiPlutarco
ArgomentoAlterazione ; adeguamento alle regole
DrammaturgiaRegole ; unità di luogo
LuogoDoppio / unico
Rapporti professionaliRivalità tra autori ; opere drammatiche gemelle
Mots-clés espagnols
FuentesPlutarco
TemaAlteración ; adaptación a las reglas
DramaturgiaReglas ; unidad de lugar
LugarDuplicidad / unicidad
Relaciones profesionalesRivalidad entre autores ; obras gemelas
Présentation
Présentation en français
Texte
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Avertissement au lecteur
[NP1] J’ai changé dans ce sujet une chose assez connue pour la mort de Coriolan, qui arriva chez les Volsques1 ; mais il faut considérer qu’il était impossible de mettre la tragédie dans la sévérité des règles, et dans celle qu’on tient aujourd’hui si nécessaire, qui est l’unité du lieu2, si je ne l’eusse fait mourir près de Rome. Ce changement ne doit point tellement altérer l’esprit qu’on doive m’accuser d’avoir violé quelque notable incident de l’histoire, puisque Coriolan ne mourut pas autrement chez les Volsques que je le fais mourir chez les Romains3. C’est un lieu que je mets pour un autre afin de n’embarrasser point la mémoire, et de ne pas faire trouver une scène à Rome, et l’autre chez les Antiates4. Pour le reste j’ai tellement suivi Plutarque5 et ceux qui ont parlé de Coriolan, que je ne m’en suis jamais éloigné. Voilà ce que j’avais à vous dire [NP2] de peur que vous me prissiez pour autre que pour historien, et que vous me soupçonnassiez d’avoir fait par ignorance, ce que je n’ai fait que par une subtilité nécessaire.