Dédicace
Primera parte de comedias de don Pedro Calderón de la Barca, recogidas por don Joseph Calderón de la Barca, su hermano.
Calderón de la Barca, José
Éditeur scientifique : Herzig, Carine
Description
Auteur du paratexteCalderón de la Barca, José
Auteur de la pièceCalderón de la Barca, Pedro
Titre de la piècePrimera parte de comedias de don Pedro Calderón de la Barca, recogidas por don Joseph Calderón de la Barca, su hermano.
Titre du paratexteAl Excelentísimo señor don Bernardino Fernández de Velasco y Tobar, Condestable de Castilla, Duque de la ciudad de Frías, Conde de Haro, Marqués de Berlanga, Señor de la Casa de los Siete Infantes de Lara, Camarero, Copero y Montero Mayor y Gentilhombre de la Cámara del Rey nuestro Señor.
Genre du texteDédicace
Genre de la pièceRecueil de Comedias
Date1636
LangueEspagnol
ÉditionMadrid, por la Viuda de Juan Sánchez, 1640, In-4°. (Lien vers l’édition numérisée bientôt disponible)
Éditeur scientifiqueHerzig, Carine
Nombre de pages1
Adresse sourcehttp://bibliotecadigitalhispanica.bne.es:80/webclient/DeliveryManager?pid=1673965&custom_att_2=simple_viewer
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Calderon-PrimaParte-Dedicace.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Calderon-PrimaParte-Dedicace.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Calderon-PrimaParte-Dedicace.odt
Mise à jour2013-02-06
Mots-clés
Mots-clés français
Relations professionnellesImpression des comedias de Calderón ; José Calderón de la Barca ; édition de la Primera parte de Comedias de Calderón ; erreurs ; fausses attributions ; corrections.
Mots-clés italiens
Rapporti professionaliPubblicazione delle Comedias de Calderón ; José Calderón de la Barca ; edizione della Primera parte de Comedias de Calderón ; errori ; false attribuzioni ; correzioni.
Mots-clés espagnols
Relaciones profesionalesImpresión de las comedias de Calderón ; José Calderón de la Barca ; edición de la Primera parte de comedias de Calderón ; errores ; falsas atribuciones ; enmiendas.
Présentation
Présentation en français
La première édition de la Primera parte de comedias de Calderón coïncide avec le triomphe de ce dernier, d’abord en tant que dramaturge de Cour : après que sa première comedia, L’amour, la puissance et l’honneur (Amor, honor y poder), fut représentée à l’occasion de la visite du Prince de Galles à Madrid, ses pièces furent régulièrement jouées à la Cour à partir de 1625, aussi bien dans le salon doré de l’Alcazar qu’au Palais du Buen Retiro, conduisant Calderón à être nommé directeur du Coliseo del Buen Retiro en 1635. Dans un deuxième temps, à partir des années 1630, ses pièces connaîtront également un immense succès dans les corrales de comedias de la Cruz et du Príncipe. Calderón est donc au sommet de sa gloire en 1636, où Philippe IV vient même de le faire Chevalier de l’Ordre de Saint-Jacques.
Il n’est guère étonnant, dans un tel contexte, que Vera Tassis ait précisément choisi cette année-là pour rendre hommage au dramaturge et contribuer à forger sa figure mythique, en « fixant » en quelque sorte une première partie de son œuvre, avec des comedias telles que L’Aimable fantôme (La dama duende), Le prince constant (El príncipe constante) ou La vie est un songe (La vida es sueño), au succès retentissant. Possédant probablement plusieurs originaux des comedias de son ami de manière exclusive et ayant reçu l’autorisation de celui-ci de les imprimer, Vera Tassis s’était attaché au préalable à récupérer toutes les éditions précédentes des pièces caldéroniennes, plus ou moins heureuses, y compris celles qui n’avaient pas reçu l’aval du poète. Il s’agit donc pour Vera d’un véritable travail d’établissement des textes ‒ idée reprise et développée par le frère de Calderón dans la présente dédicace ‒, tâche supervisée par Calderón lui-même (et ce pour les différentes partes de ces œuvres publiées par Vera jusqu’à sa mort en 1681), ce qui peut être considéré comme un gage d’authenticité, de qualité et de fidélité.
Cette question de l’établissement des textes et de la juste attribution des pièces à leur auteur véritable sera centrale dans les premières éditions des partes, où elle constituera logiquement l’essentiel des dédicaces, approbations ou autres prologues. Mais elle ne disparaîtra pas des éditions postérieures, même si elle y occupera une place plus secondaire.
Cette dédicace, par son extrême brièveté, n’offre de point de vue élaboré ni sur les comedias de Calderón, ni sur le théâtre de son époque, mais son intérêt réside dans le fait qu’elle pose les bases d’une sorte de « théorie de la publication » des pièces du dramaturge, dont les différentes éditions, et celles de Vera Tassis en tête, donneront lieu à nombre de critiques et de débats.
Elle se structure en deux parties conventionnelles : d’une part l’exposition des raisons qui ont poussé José Calderón et Vera Tassis à publier cette Primera parte, à savoir le souci d’imprimer des textes bien établis et à l’attribution certaine ; d’autre part, l’hommage rendu au destinataire de la dédicace, Bernardino Fernández de Velasco, sous la protection et la bienveillance duquel José Calderón place l’édition des pièces du grand dramaturge.
Présentation en espagnol
Texte
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Al Excelentísimo señor don Bernardino Fernández de Velasco y Tobar, Condestable de Castilla, Duque de la ciudad de Frías, Conde de Haro, Marqués de Berlanga, Señor de la Casa de los Siete Infantes de Lara, Camarero, Copero y Montero Mayor y Gentilhombre de la Cámara del Rey nuestro Señor
{NP1} La causa, Excelentísimo señor, que me ha movido a haber juntado estas doce comedias de mi hermano1, no ha sido tanto el gusto de verlas impresas como el pesar de haber visto impresas algunas dellas antes de ahora, por hallarlas todas erradas, mal corregidas y muchas que no son suyas en su nombre y otras que lo son en el ajeno. Y aunque es verdad que en lo uno y en lo otro él era el que aventuraba menos, pues siempre iba a ganar así en que sus errores se le achacasen a otro como en que los aciertos de otro –que siendo ajenos lo serían– se le atribuyesen a él, con todo eso he querido que el que las le{NP 2}yere las halle cabales, enmendadas y corregidas a su disgusto, pues las he dado a la estampa con ánimo solo de que, ya que han de salir, salgan enteras por lo menos; que si ninguno hubiera de imprimirlas, yo fuera el primero que dejara olvidarlas. Y ya, señor, que con bueno o mal pretexto están impresas, van a los pies de V. E. para que, amparadas de su sombra, tengan alguna disculpa de salir a luz. Ni es don, ni es servicio, sino preciso reconocimiento, pues siendo mi hermano como es el más mínimo criado de V. E.2, fuera violentar sus acciones sacarlas de los umbrales de su casa, retraídas van a ella huyendo la justicia de la censura. V. E. las ampare como dueño y las más de ocupar el más olvidado cajón de su librería, donde estén a obediencia de las demás facultades, porque en casa de V. E. hasta su ingenio esté como criado, honor de que todos participamos tanto que, en fe de serlo él, me atrevo a firmar yo.
El más humilde criado de V. E. que sus pies besa,
Don Joseph Calderón de la Barca.