Préface
Décima Parte de las Comedias de Lope de Vega Carpio, familiar del Santo Oficio, sacadas de sus originales
Vega Carpio, Lope Félix de
Éditeur scientifique : Valdés, Ramón
Description
Auteur du paratexteVega Carpio, Lope Félix de
Auteur de la pièceVega Carpio, Lope Félix de
Titre de la pièceDécima Parte de las Comedias de Lope de Vega Carpio, familiar del Santo Oficio, sacadas de sus originales
Titre du paratexteAl lector
Genre du textePréface
Genre de la pièceRecueil de comedias
Date1618
LangueEspagnol
ÉditionMadrid : Viuda de Alonso Martín de Balboa/Juan de la Cuesta, 1618, in-4°. (Lien vers l’édition numérisée bientôt disponible)
Éditeur scientifiqueValdés, Ramón
Nombre de pages1
Adresse sourcehttp://bdh.bne.es/bnesearch/CompleteSearch.do;jsessionid=28C3C248D3F02DE2BBDC7D99EC154767?field=todos&text=decima+parte+comedias+lope+de+vega&showYearItems=&exact=on&textH=&advanced=false&completeText=&pageSize=1&pageSizeAb
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Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Vega-ParteX-Preface.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Vega-ParteX-Preface.odt
Mise à jour2014-10-15
Mots-clés
Mots-clés français
ActualitéPolémique littéraire de la « Spongia »
AutrePedro Torres Rámila ; Luis de Góngora
Mots-clés italiens
AttualitàPolemiche letterarie de la « Spongia »
AltriPedro Torres Rámila ; Luis de Góngora
Mots-clés espagnols
ActualidadPolémica literaria de la Spongia
OtrasPedro Torres Rámila ; Luis de Góngora
Présentation
Présentation en français
Sous le voile de l’ironie, on reconnaît les accusations qui avaient été adressées à Lope dans les polémiques sur son érudition et son art. Mais à mesure que l’on avance, on découvre le destinataire réel, l’ennemi littéraire, auquel Lope concède : « tu parles latin comme un grammairien, tu es un poète fécond et [détail fondamental] tu peux peindre ton nom au coin des rues avec l’aide de tes amis, et faire imprimer tes invectives latinesques à Lyon en France ». Le prologue vise donc le même personnage que celui dont parlait le dizain satirique de Colindres et l’ironie laisse poindre la véritable intention dans la phrase finale : « lis ces pièces ou laisse-les ; cela n’a aucune importance puisque j’en ai déjà tiré le succès que tu crois m’ôter ». Avec la publication des Comedias, cette préface et le reste des textes préliminaires (dizain et dédicace), Lope défendait donc sa renommée et sa production théâtrale des années 1617-1618, où de vives polémiques littéraires l’opposaient à Pedro de Torres Rámila et à Luis de Góngora. En 1617, il avait pris le contrôle de l’impression de son théâtre et en 1618 (date de publication de cette Parte et de cette préface), il avait actualisé dans la nouvelle édition de El peregrino en su patria (Le Pèlerin en sa patrie) la liste de ses pièces, en y ajoutant 228 nouveaux titres. Au-delà de toute critique et de toute réserve, ces œuvres et leur succès garantissaient l’excellence de son art.
Présentation en espagnol
Texte
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Al lector
{NP1} Quéjanse de la aspereza de mis prólogos, muchos que no consideran la que ellos tienen en maltratar los libros, y así estoy determinado, lector amigo, de satisfacer en éste los agravios de los otros. Y digo que eres noble, docto, cándido, limpio, sin envidia, que no dices mal de todo, que eres honesto en tus obras, circunspecto en tus palabras y único en tus acciones, que no traduces de italiano en español cada día mil libros y que los tuyos no están llenos de tan domésticos hurtos, que se hallan en ellos todos los que escriben, como en el valle de Josaphat, sino que inventas, que deleitas, que abogas, que enseñas, que eres mejor médico que Hipócrates, más filósofo que Platón, más letrado que Bártulo3, y más teólogo que Jansenio4, que hablas latín como un gramático, y que eres floridísimo poeta y que te puedes rotular por las esquinas con amigos que te ayuden a poner tu nombre y enviar a imprimir tus invectivas latinescas a León de Francia5. ¿Parécete que he cumplido con lo que prometí? Pues si te he lisonjeado, lee estas comedias o déjalas, que no importa, pues ya me dieron el provecho que tú piensas que me quitas.