Aprobación
El Fénix de España Lope de Vega Carpio, familiar del Santo Oficio. Séptima parte de sus comedias, con loas, entremeses y bailes
Espinel, Vicente
Éditeur scientifique : Di Pastena, Enrico
Description
Auteur du paratexteEspinel, Vicente
Auteur de la pièceVega Carpio, Lope Félix de
Titre de la pièceEl Fénix de España Lope de Vega Carpio, familiar del Santo Oficio. Séptima parte de sus comedias, con loas, entremeses y bailes
Titre du paratexteAprobación
Genre du texteAprobación
Genre de la pièceRecueil de Comedias
Date1616
LangueEspagnol
ÉditionMadrid, Viuda de Alonso Martín [et Juan de la Cuesta], 1617, in-4°
Éditeur scientifiqueDi Pastena, Enrico
Nombre de pages1
Adresse sourcehttp://alfama.sim.ucm.es/dioscorides/consulta_libro.asp?ref=B18692527&idioma=0
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Vega-ParteVII-Approbation.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Vega-ParteVII-Approbation.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Vega-ParteVII-Approbation.odt
Mise à jour2014-09-02
Mots-clés
Mots-clés français
ScenographieImportance des costumes et du physique du comédien et de la comédienne
ReprésentationImportance de l’élocution
RéceptionDifférentes modalités de réception du théâtre : prédominance de la vue (théâtre représenté) / prédominance de l’ouïe (lecture à haute voix) ; plaisir du spectateur grâce aux mouvements et aux gestes des acteurs / appréhension réflexive du théâtre par la lecture
ExpressionLangage pur et honnête ; conformité entre le langage employé et le statut social des personnages (langage élevé du Seigneur et de la Dame / langage bas du valet et de la servante)
AutreCitation tirée de l’Art poétique d’Horace
Mots-clés italiens
ScenografiaImportanza dei costumi di scena e dell’aspetto fisico dell’attore e dell’attrice
RappresentazioneImportanza della elocuzione
RicezioneDiverse modalità della ricezione del teatro : prevalenza della vista (teatro rappresentato) / prevalenza dell’udito (lettura a voce alta) ; piacere per lo spettatore derivato dai movimenti e dalle azioni degli attori / ricezione riflessiva del teatro attraverso la lettura
EspressioneLinguaggio puro e costumato ; conformità tra il linguaggio adottato con lo statuto sociale dei personaggi (linguaggio elevato del signore e della dama / linguaggio humile del servo e della serva)
AltriCitazione tratta dall’Arte poetica di Orazio
Mots-clés espagnols
EscenografiaImportancia de los trajes y del aspecto físico del actor y de la actriz
RepresentaciónImportancia de la elocución
RecepciónModalidades diversas de la recepción del teatro: predominio de la vista (teatro representado) / predominio del oído (lectura en voz alta) ; placer del espectador gracias a los movimientos y a las acciones de los actores / percepción reflexiva del teatro por la lectura
ExpresiónLenguaje puro y honesto ; conformidad entre el lenguaje empleado y el estatuto social de los personaje (lenguaje elevado del señor y de la matrona vs lenguaje inferior del criado y de la sierva)
OtrasCita sacada del Ars poética de Horacio
Présentation
Présentation en français
Ce revers judiciaire, qui coïncidait avec une exploitation commerciale des Partes de plus en plus importante, ne devait pas être étranger à la décision du Phénix de s’impliquer ouvertement dans l’édition de ses pièces à partir de l’année 1617, avec la publication de la Parte IX, alors que sa participation occasionnelle au processus de diffusion imprimée des pièces antérieures à cette date n’est qu’hypothétique.
Nous éditons ici l’aprobación du poète, musicien et prosateur Vicente Espinel, qui exerça la fonction de censeur de livres de 1609 à 16231, avant sa mort en 1624. L’écrivain de Ronda fut d’abord le professeur puis devint ensuite le grand ami de Lope. Ce dernier lui consacra non seulement des vers élogieux et des allusions laudatives, mais lui dédia sa comedia Le Chevalier d’Illescas, incluse dans la Parte Catorce (1620). Espinel participa quant à lui à la Expostulatio Spongiae (1618) et signa les approbations de La Philomèle (1621), de la Relation des fêtes de Saint Isidore (1622) et de plusieurs Partes de comedias du Phénix: celle de la Parte V, en grande partie fautive (1615), de la VI (1616) conjointement à la VII (dont la date «officielle» de publication est 1617), la VIII (1617), ainsi que la XII (1619), la XV (1621), la XVI (1622) et la XVIII (1623).
Dans cette approbation2, la formule habituelle qui garantit la conformité à l’orthodoxie et à la morale est suivie d’allusions élogieuses relatives au respect de la bienséance, elle-même liée au langage et aux personnages. On relèvera en particulier la défense de la lecture des œuvres théâtrales, laquelle, malgré l’opinion négative des moralistes, confirme l’importance du théâtre en tant que genre également destiné à la diffusion imprimée, horizon qui s’était dégagé, de façon empirique et selon des modalités éditoriales spécifiques, depuis à peine une quinzaine d’année, avec la publication de la Parte I des comedias de Lope3. Espinel cite de célèbres vers d’Horace (il est l’auteur d’une traduction en vers de l’Ars poetica, publiée en 1591 avec ses Diverses rimes), afin d’opposer la nature rationnelle et réflexive du processus de la lecture (individuelle, et aussi à voix haute, selon l’usage habituel à cette époque), permis par le truchement de l’ouïe, au plaisir visuel qui s’impose lors de la représentation. Dans l’approbation qui précède la Parte XII, Espinel inclura également des jugements qui transcenderont les formulations habituelles à ce type de texte.
(Traduction d’Anne Cayuela)
Présentation en espagnol
Texte
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Aprobación
{NP4v} En la Séptima y Octava parte de las comedias de Lope de Vega, que por mandado de V[uestra] Alt[eza] he visto, cuanto a lo primero no hallo malsonante ni cosa que ofenda a la religión y buenas costumbres; cuanto a lo segundo tienen lenguaje muy cortesano, puro y honesto, las personas guardan la propiedad del arte, de manera que ni el señor se humilla al modo inferior del criado, ni la matrona a la condición de la sierva, y todo con pensamientos y conceptos ajustados a la materia que se trata; cuanto a lo tercero, si pueden imprimirse, digo que si hay permisión y es lícito representarse con los adornos, palabras y talle de una mujer hermosa y de un galán bien puesto y mejor hablado, ¿por qué no lo será que cada uno en su rincón pueda leellas, donde sólo el pensamiento es el juez, sin los movimientos y acciones que alegran a los oyentes, donde es más poderosa la vista que el oído? Segnius irritant animos demissa per aures, quam quae sunt oculis subiecta fidelibus7. Siendo V[uestra] Alteza servido, se pueden justamente imprimir. En Madrid, a 26 de julio de 1616 años.
El Maestro Espinel