Préface
Bajazet
Racine, Jean
Éditeur scientifique : Forestier, Georges et Fournial, Céline
Description
Auteur du paratexteRacine, Jean
Auteur de la pièceRacine, Jean
Titre de la pièceBajazet
Titre du paratexteSans titre
Genre du textePréface
Genre de la pièceTragédie
Date1672
LangueFrançais
ÉditionParis, Pierre Le Monnier, 1672, in-12°
Éditeur scientifiqueForestier, Georges et Fournial, Céline
Nombre de pages3
Adresse sourcehttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/btv1b8610814m
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Racine-Bajazet-Preface1672.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Racine-Bajazet-Preface1672.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Racine-Bajazet-Preface1672.odt
Mise à jour2014-11-10
Mots-clés
Mots-clés français
SourcesSources orales (récits du chevalier de Nantouillet et du comte de Cézy)
SujetVéritable ; histoire récente ; modification des circonstances
LieuConstantinople ; sérail
Personnage(s)Bajazet ; respect des mœurs orientales
Mots-clés italiens
FontiFonti orali (cavaliere di Nantouillet e conte di Cézy)
ArgomentoVero ; storia recente ; alterazione delle circostanze
LuogoCostantinopoli ; serraglio
Personaggio(i)Bajazet ; rispetto dei costumi orientali
Mots-clés espagnols
FuentesFuentes orales (relato del caballero de Nantouillet y del conde de Cezy)
TemaVerdadero ; historia reciente ; alteración de las circunstancias
LugarConstantinopla ; serralio
Présentation
Présentation en français
Texte
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[NP1] Quoique le sujet de cette tragédie ne soit encore dans aucune Histoire imprimée, il est pourtant très véritable. C’est une aventure arrivée dans le sérail3, il n’y a pas plus de trente ans. Monsieur le comte de Césy4 était alors ambassadeur à Constantinople. Il fut instruit de toutes les particularités de la mort de Bajazet ; et il y a quantité de personnes à la cour qui se souviennent de les lui avoir entendu conter, lorsqu’il fut [NP2] de retour en France. Monsieur le chevalier de Nantouillet5 est du nombre de ces personnes. Et c’est à lui que je suis redevable de cette histoire, et même du dessein que j’ai pris d’en faire une tragédie. J’ai été obligé pour cela de changer quelques circonstances6. Mais comme ce changement n’est pas fort considérable7, je ne pense pas aussi qu’il soit nécessaire de le marquer au lecteur. La principale chose à quoi je me suis attaché, ç’a été de ne rien changer ni aux mœurs, ni aux coutumes de la nation. Et j’ai pris soin de ne rien avancer qui ne fût conforme à l’His[NP3]toire des Turcs, et à la nouvelle Relation de l’Empire ottoman, que l’on a traduite de l’anglais8. Surtout je dois beaucoup aux avis de Monsieur de la Haye9, qui a eu la bonté de m’éclaircir sur toutes les difficultés que je lui ai proposées.