Dédicace
Antioche, tragédie traitant le Martyre de Sept Enfants Macchabéens
Le Francq, Jean Baptiste
Éditeur scientifique : Déléris, Alban
Description
Auteur du paratexteLe Francq, Jean Baptiste
Auteur de la pièceLe Francq, Jean Baptiste
Titre de la pièceAntioche, tragédie traitant le Martyre de Sept Enfants Macchabéens
Titre du paratexteÀ Monsieur Adam Lermans, receveur général de la ville d’Anvers
Genre du texteDédicace
Genre de la pièceTragédie
Date1625
LangueFrançais
ÉditionAnvers : Hierosme Verdussen, 1625, in-12. (Numérisation en cours)
Éditeur scientifiqueDéléris, Alban
Nombre de pages4
Adresse source
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/LeFrancq-Antioche-Dedicace.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/LeFrancq-Antioche-Dedicace.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/LeFrancq-Antioche-Dedicace.odt
Mise à jour2013-10-19
Mots-clés
Mots-clés français
GenreTragédie
ExpressionStyle ; maladresse
ActualitéRapports entre les tyrannies d’Antioche et les horreurs du temps présent
AutreEnfance de l’auteur / exil en Flandre
Mots-clés italiens
GenereTragedia
EspressioneStile ; mancanza di destrezza
AttualitàLegami tra le tirannie d’Antiochia e gli orrori del tempo presente
AltriInfanzia dell’autore / esilio in Fiandra
Mots-clés espagnols
GéneroTragedia
ExpresiónEstilo ; torpeza
ActualidadRelación entre las tiranías de Antíoco y los horrores del tiempo presente
OtrasInfancia del autor / exilio en Flandes
Présentation
Présentation en français
Texte
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À Monsieur Adam Lermans, Receveur General de la ville d’Anvers
Monsieur,
{NP1} Après avoir consulté les Muses à qui j’offrirais ce premier nourrisson1, je n’eus qu’une résolution de toutes2 de le présenter au patron des Muses, et Mécenas de la doctrine3 ; sur cette confiance que je vous viens consacrer cette {NP2}tragédie, humble présent. Laquelle j’avoue librement n’être autrement exquise vu qu’elle n’a été éclose que d’un esprit tari d’humeur poétique française ; comme ayant été emporté, et loin écarté dès l’âge de cinq ans, âge de petite, ou de nulle connaissance, du Parnasse Gaulois ses rives paternelles4, et oncques5 depuis nourri qu’à dérobée6 des Muses Françaises. Joint qu’il est produit en un temps du tout contraire aux enfants d’Apollon, qui ne demandent que l’olive, et le laurier, un temps de Mars, et de guerre, entièrement dédié à la sanglante Bellone7. De sorte que ma Muse ayant horreur de tant d’embrasements, tant de meurtres, saccagements, violements, lesquels journaillement8 elle voit co{NP3}mmettre devant ses yeux à l’endroit du pauvre laboureur, et paysan, par une bande mécréante, et abandonnée des Soldats amis, et ennemis : ne prend autre plaisir qu’au déplaisant, et horrible souvenir des cruautés9, et tyrannies d’Antioche, pour les confronter avec celles de ce temps présent10 : et encore tout épouvantée et effrayée de l’inhumain Martyre des sept Frères innocents11, se vient réfugier à l’asile, bénin et doux, de votre bienveillance pour se mettre à l’abri de tant d’inquiétudes12, et tempêtes qui troublent le repos, et paix requise à son esprit : se promettant un recueil13 favorable (ordinaire à votre personne) selon que de tout temps vous avez témoigné à notre famille de Saint Dominique14 {NP4} et partant ne souhaite (comme j’en suis redevable) que vos commandements en toute soumission, et qualité.
Monsieur
De votre très humble Religieux
Fr. Jean Baptiste Le Francq