Dédicace
Trois Comédies des six dernières de Pierre de Larivey Champenois. À l’imitation des anciens Grecs Latins et Modernes Italiens. À savoir : La Constance, Le Fidèle et Les Tromperies
Larivey, Pierre de
Éditeur scientifique : De Capitani, Patrizia
Description
Auteur du paratexteLarivey, Pierre de
Auteur de la pièceLarivey, Pierre de
Titre de la pièceTrois Comédies des six dernières de Pierre de Larivey Champenois. À l’imitation des anciens Grecs Latins et Modernes Italiens. À savoir : La Constance, Le Fidèle et Les Tromperies
Titre du paratexteÀ Messire François D’Amboise, chevalier, Seigneur d’Hémery, Malnouë et Courserain, Conseiller du Roi en son Conseil d’État et privé, Maître des Requêtes Ordinaires de son hôtel
Genre du texteDédicace
Genre de la pièceRecueil de comédies
Date1611
LangueFrançais
ÉditionTroyes Pierre Chevillot, 1611, in-12°. (Numérisation en cours)
Éditeur scientifiqueDe Capitani, Patrizia
Nombre de pages3
Adresse source
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Larivey-SixDernieres-Dedicace.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Larivey-SixDernieres-Dedicace.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Larivey-SixDernieres-Dedicace.odt
Mise à jour2013-07-25
Mots-clés
Mots-clés français
SujetDénué d’immoralité ; adapter les nouvelles comédies à la façon française
AutrePièces supposément oubliées puis retrouvées
Mots-clés italiens
ArgomentoSenza immoralità ; adattare le commedie al contesto francese
AltriCommedie supposte dimenticate, poi ritrovate
Mots-clés espagnols
TemaDesprovisto de inmoralidad ; adaptar las nuevas comedias a la manera francesa
OtrasObras supuestamente olvidadas y nuevamente encontradas
Présentation
Présentation en français
Texte
Afficher les occurrences dans les notes
A Messire François D’Amboise, chevalier, Seigneur d’Hémery, Malnouë et Courserain, Conseiller du Roi en son Conseil d’État et privé, Maître des Requêtes ordinaires de son hôtel.
Monsieur,
{NP 1} Me trouvant ces jours passés avoir plus de loisir que de coutume, pour ne demeurer trop paresseux, et afin de ménager le temps, me prit envie d’agencer un peu de livres que j’ai en mon étude, pour plus aisément m’en aider au besoin, et les tenant les uns après les autres pour les ranger d’ordre3 selon mon in{NP2}tention, je trouvai de fortune entre quelques brouillards4 et manuscrits six petits enfants, je veux dire six comédies toutes chargées de poussière, mal en ordre et ayant quasi leurs habits entièrement rompus et déchirés, dont il me prit grande compassion. Qui fut cause que les ayant recueillies entre mes mains, je les revisitai pour savoir si elles n’avaient point quelque mal qui les empêchât de se montrer au monde, et n’y trouvant rien (ce me semblait) qui pût offenser personne, j’ai tâché les rhabiller le mieux qu’il m’a été possible à la façon de ce pays pour vous les envoyer (moi n’ayant ici la puissance de les défendre des brocards des médisants) et vous supplier bien humblement, puis qu’avez été {NP3} le parrain et protecteur de mes six premières, d’être aussi parrain et protecteur de ces six dernières qui vous tendent les bras. Dont en voici les trois premières qui marchent devant5. Vous les recevrez donc s’il vous plaît en votre tutelle comme pauvres désolées qu’elles sont, et les embrasserez et leur servirez de bouclier contre tous ceux qui les voudraient diffamer, et faire quelque brèche à leur bonne volonté et sincère affection. L’espérance que j’ai qu’en cet endroit prendrez la défense de ces pauvres enfants abandonnés et presque orphelins me fait vous supplier les recevoir d’aussi bon cœur que je les vous présente, et me tenir toujours pour
Votre affectionné et très humble serviteur à jamais Pierre de Larivey.