Préface
Philine ou l’Amour contraire
Le Libraire
Éditeur scientifique : Douguet, Marc
Description
Auteur du paratexteLe Libraire
Auteur de la pièceLa Morelle
Titre de la piècePhiline ou l’Amour contraire
Titre du paratexteLe Libraire au lecteur
Genre du textePréface
Genre de la piècePastorale
Date1630
LangueFrançais
ÉditionParis : Martin Collet, 1630, in-8°. (Numérisation en cours)
Éditeur scientifiqueDouguet, Marc
Nombre de pages1
Adresse source
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/La-Morelle-Philine-Preface.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/La-Morelle-Philine-Preface.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/La-Morelle-Philine-Preface.odt
Mise à jour2015-05-13
Mots-clés
Mots-clés français
ReprésentationLecture / représentation
RéceptionAcheter / lire gratuitement
Relations professionnellesLibraire et lecteur de théâtre
AutreAbsence d’argument
Mots-clés italiens
RappresentazioneLettura / rappresentazione
RicezioneComprare il libro / leggere gratuitamente
Rapporti professionaliLibraio e lettore di teatro
AltriAssenza d’argomento
Mots-clés espagnols
RepresentaciónLectura / representación
RecepciónComprar / leer gratuitamente
Relaciones profesionalesLibrero y lector de teatro
OtrasAusencia de argumento
Présentation
Présentation en français
Texte
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Le Libraire au lecteur
{NP1} Ami lecteur, voici cette pastorale de L’Amour contraire, qui a tant de fois paru sur le théâtre de l’Hôtel de Bourgogne1, dont la gentillesse, la mignardise2 des vers et les rares3 inventions de l’auteur ont contenté l’esprit des plus judicieux censeurs du monde ; je crois que tu ne recevras pas moins de contentement à la lecture qu’à la représentation4 ; c’est un sujet facile à représenter, et qu’il n’y a personne qui ne sache5, pour avoir été jouée6 dans les meilleures maisons de la France ; tous ceux qui l’ont vue avant que de sortir7 de mes mains ont pris un singulier contentement à la lire, aussi crois-je que tu y prendras un extrême plaisir ; c’est ce qui, en partie, a forcé l’auteur de la mettre au jour8 après l’assurance que lui ont donnée beaucoup de ses amis (et notamment Monsieur de Malherbe9) qu’elle serait bien reçue, et si par hasard tu n’en sais le sujet qui est un des plus beaux qui aient jamais été mis en lumière, tu l’apprendras par la lecture, car s’il y fallait faire un argument il faudrait une main10 de papier entière, joint que la principale raison pourquoi11 on [n’]en fait point, c’est le peu de curiosité que beaucoup de personnes ont d’en acheter12 après que tout un matin ou une après-dînée13 ils en ont lu l’argument sur la boutique d’un libraire qui leur apprend pour rien ce qu’ils ne sauraient que pour de l’argent ; chacun aime son profit, ne t’en étonne pas14. Adieu.