IdT – Les idées du théâtre


 

Dédicace

La Emilia, commedia nuova di Luigi Groto, Cieco d’Adria, recitata in Adria, il primo di marzo 1579, la domenica di Carnesciale, sotto il reggimento del Clrissimo Signor Lorenzo Rimondo, con privilegio

Groto, Luigi

Éditeur scientifique : Decroisette, Françoise

Description

Auteur du paratexteGroto, Luigi

Auteur de la pièceGroto, Luigi

Titre de la pièceLa Emilia, commedia nuova di Luigi Groto, Cieco d’Adria, recitata in Adria, il primo di marzo 1579, la domenica di Carnesciale, sotto il reggimento del Clrissimo Signor Lorenzo Rimondo, con privilegio

Titre du paratexteAll’illustrissimo Signor Gio. Da Legge, Cavaliere Procurator di San Marco, Luigi Groto Cieco d’Adria

Genre du texteDédicace

Genre de la pièceCommedia

Date1579

LangueItalien

ÉditionVenezia : Francesco Ziletti, 1579, in-4°. (Lien vers l’édition numérisée bientôt disponible)

Éditeur scientifiqueDecroisette, Françoise

Nombre de pages11

Adresse sourcehttp://www.opal.unito.it/psixsite/Teatro%20italiano%20del%20XVI%20e%20XVII%20secolo/Elenco%20opere/image138a.pdf

Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Groto-Emilia-Dedicace.xml

Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Groto-Emilia-Dedicace.html

Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Groto-Emilia-Dedicace.odt

Mise à jour2013-11-06

Mots-clés

Mots-clés français

GenreComédie / tragédie

ComédiensFonctions positives et négatives des acteurs dans la représentation et dans la diffusion d’une œuvre théâtrale

ScenographieLumières ; voix ; costumes ; gestes appropriés pour la scène

ReprésentationImportance de la représentation ; habileté et intelligence nécessaires des acteurs ; importance du lieu de la représentation ; représentation / publication

RéceptionSuccès

FinalitéMorale ; pédagogique ; délectable par la représentation

Relations professionnellesRapports auteur / acteurs pour la représentation et pour la publication

ActualitéLouange de Venise et de ses gouvernants

AutreDéfi à Sophocle, Sénèque, Giraldi, L’Arioste, Plaute, Ménandre

Mots-clés italiens

GenereCommedia / tragedia

AttoriFunzioni positive e negative degli attori nella rappresentazione e nella diffusione di un’opera teatrale

ScenografiaLuci ; voci ; abiti ; gesti appropriati alla scena

RappresentazioneImportanza della rappresentazione ; abilità e intelligenza necessarie degli attori, importanza del luogo della rappresentazione ; rappresentazione / pubblicazione

RicezioneSuccesso

FinalitàMorale ; pedagogica ; dilettevole per via della rappresentazione

Rapporti professionaliRapporti autore / attori per la rappresentazione e la pubblicazione

AttualitàLode di Venezia e dei suoi governanti

AltriSfida a Sofocle, Seneca, Giraldi, L’Ariosto, Plauto, Menandro

Mots-clés espagnols

GéneroComedia / tragedia

Actor(es)Funciones positivas y negativas de los actores en la representación y en la difusión de una obra teatral

EscenografiaLuces ; voces ; trajes ; ademanes apropiados para la representación

RepresentaciónImportancia de la representación ; habilidad e inteligencia necesarias para los actores ; importancia del lugar de la representación ; representación / publicación

RecepciónÉxito

FinalidadMoral ; pedagógica ; deleitable por la representación

Relaciones profesionalesRelaciones autor / actores para la representación y para la publicación

ActualidadAlabanza de Venecia y de sus gobernantes

OtrasDesafío a Sófocles, Séneca, Giraldi, El Ariosto, Plauto, Menandro

Présentation

Présentation en français

Ce qui frappe dès l’abord dans la dédicace que Luigi Groto écrit en 1579 pour la publication de sa première comédie, La Emilia, est sa longueur et l’abondance des thèmes abordés. À travers le rappel de la généalogie prestigieuse du dédicataire, toute l’histoire de la Sérénissime défile sous les yeux du lecteur. Groto inscrit donc sa comédie dans une sorte d’hommage indirect à Venise où il fait publier ses œuvres. Sa définition de la comédie va dans le sens d’un rire modéré et d’une moralité contrôlée, dénonçant déjà implicitement les comédies trop grossières des bouffons ou zanni qui triomphaient à Venise et en Europe depuis le milieu du XVIe siècle. Conformément au statut d’auteur tragique qu’il s’est donné précédemment1, il associe dans un beau chiasme les deux définitions canoniques de la comédie (« miroir de la vie ») et de la tragédie (« image de notre mort »), en en soulignant lourdement les finalités pédagogiques et morales. S’il associe ainsi les deux genres, c’est qu’il est avant tout un auteur tragique, son handicap visuel (qui lui vaut son surnom d’Aveugle d’Adria), et ses malheurs familiaux le portant, comme il le rappelle une nouvelle fois, plus vers l’expression de l’horreur et des larmes que vers le rire. Son expérimentation du genre comique, qu’il prétend issu d’une commande forcée du dédicataire, est cependant fondamentale pour comprendre cet auteur singulier.

Groto est en effet un « opérateur culturel », au sens moderne, il promeut le spectacle dans sa ville pour lui redonner son ancien lustre autant que pour éduquer le public. Acteur lui-même, et reconnu comme tel par ses contemporains, il écrit d’abord pour la représentation. Or la commande de La Emilia est liée à la construction d’un théâtre à Adria que Groto a appelée de ses vœux et qu’elle doit inaugurer. La dédicace est donc pour Groto l’occasion d’exposer sa poétique théâtrale dans son ensemble. Elle est essentiellement pragmatique, fondée sur la conviction, qui sera ensuite théorisée par Angelo Ingegneri et d’autres2, qu’une œuvre théâtrale associe nécessairement un auteur conscient de sa mission comme de la gloire qu’il peut retirer du spectacle, des acteurs bien formés et intelligents, et un architecte qui assure à la représentation des conditions favorables à l’écoute des spectateurs. Écrire une comédie est pour Groto un défi, et il ne manque pas de souligner aussi la totale nouveauté de ce qu’il réalise : être un auteur capable d’écrire dans les trois genres existants3, ce que, selon lui, ni les grands anciens ni les modernes n’ont encore tenté. Il oppose enfin, bouclant ainsi une réflexion sur la diffusion d’une œuvre théâtrale éparpillée dans ses dédicaces, la représentation et l’édition : seule la seconde est selon lui dangereuse pour l’auteur parce qu’elle fixe le texte et le livre aux jugements des critiques, alors que l’œuvre représentée peut plus facilement tomber dans l’oubli surtout si elle est mauvaise. C’est ce qui l’a fait renoncer à éditer des œuvres qu’il juge non conformes à son tempérament « tragique ». Expliquant comment les acteurs eux-mêmes, après lui avoir volé son manuscrit et l’avoir fait circuler, l’ont conduit à faire éditer cette comédie, il soulève même la question jusqu’alors peu abordée de la distance existant entre le texte « des acteurs », le texte joué, et celui de l’auteur. Sa pratique éditoriale, que ses Lettres4 nous laissent entrevoir, montre qu’il entendait maîtriser toute la chaîne de l’édition. La richesse de cette dédicace explique peut-être la longévité du succès de La Emilia, qui fut traduite en français en 16095, et justifie que Luigi Riccoboni la considère encore en 1727 comme « l’une des meilleures pièces de son siècle »6 encore jouée à l’impromptu au XVIIIe siècle.

Présentation en italien

Quello che colpisce per prima nella dedica che Luigi Groto scrive per la pubblicazione della sua commedia La Emilia è la sua lunghezza e la ricchezza dei temi teatrali affrontati. Attraverso il richiamo della genealogia prestigiosa del dedicatario, tutta la storia della Serenissima sfila sotto gli occhi del lettore. Groto iscrive quindi la sua commedia in una sorte di omaggio indiretto a Venezia dove fa pubblicare le sue opere. La sua definizione della commedia va nel sensi di un riso moderato e di una moralità controllata, denunciando già implicitamente le commedie troppo sfacciate dei buffoni o zanni che trionfavano a Venezia e in Europa sin dalla metà del Cinquecento. In conformità cn lo statuto di autore tragico che si è attribuito precedentemente7, lui associa in un bellissimo chiasmo definitorio la commedia (« specchio della nostra vita ») e la tragedia (« immagine della nostra morte »), sottolineandone pesantemente le finalità morali e pedagogiche. Se lui associa i due generi, è perché si vuole prima di tutto autore tragico, il suo handicap visivo (che gli vale il sopranome di Cieco d’Adria), e le sue sfortune familiari avendolo portato, come lui lo ricorda un’altra volta, pim verso l’espressione dell’orrore e delle lagrime che verso il riso. La sua esperimentazione del genere comico, benché spinta da una commenda forzata del dedicatario, è comunque fondamentale per capire questo singolare autore. ; Groto difatti è un « operatore culturale nel senso moderno, vuole promuovere lo spettacolo nel sua città altrettanto per ridarle il lustro antico che per educare il pubblico. Essendo pure un attore riconosciuto, scrive dapprima per la rappresentazione. Ora la commenda della Emilia è legata alla costruzione di un teatro nella città d’Adria, che deve inaugurare. La dedica è quindi per Groto l’occasione di una esposizione particolareggiata della sua poetica, essenzialmente pragmatica, fondata sulla convinzione – che poi sarà teorizzata da Angelo Ingegneri ed altri8, che un’opera teatrale associa necessariamente un autore cosciente della propria missione come della gloria che lo spettacolo può concedergli, attori ben formati e intelligenti, e un architetto che assicura alla rappresentazione delle condizioni favoravole all’ascolto degli spettatori. Scrivere una comedia è per Groto una sfida, e lui non manca di sottolineare anche la novità di quanto sta realizzando  : essere un autore capace di scrivere nei tre generi esistenti9, ciò che, secondo lui, nessuno dei grandi antichi o moderni ha mai tentato. Oppone per finire, chiudendo così la sua riflessione sulla diffusione di un’opera teatrale sparsa nelle dediche, la rappresentazione e la pubblicazione : solo la seconda è, secondo lui, pericolosa, perché fissa il testo e lo espone al giudizio dei critici, mentre l’opera rappresentata può più facilmente essere dimenticata sopratutto se cattiva Per questo lui ha rinunciato a l’edizione delle opere che giudica non conformi al suo temperamento tragico. Spiegando come gli attori stesso, dopo avergli derubato il manoscritto e averlo fatto girare, l’hanno costretto a far pubblicare questa commedia, lui affronta anche la questione, ancora poco discussa, della distanza che passa tra il testo degli attori, cioè il testo recitato, e quello dell’autore. La sua pratica editoriale, percepibile nelle sue Lettere10, mostra che lui intendeva sorvegliare tutta la catena editoriale. La ricchezza di questa dedica spiega forse la longevito del successo della Emilia, che fut tradotta in francese nel 160911, e che Luigi Riccoboni considera ancora come una « delle migliori opere del suo secolo », che si recita ancora all’improvviso nel Settecento12.

Texte

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All’Illustissimo sig. Giovanni da Legge, Cavaliere e Procurator13 di San Marco, Luigi Groto Cieco d’Adria

{NP1} Il Clarissimo Signor Lorenzo Rimondo Rettor degno di Adria e più degno d’ogn’altra più illustre città, non dirò per la nobiltà della sua famiglia feconda di Provve{NP2}ditori generali14 (come fu il Clarissimo M. Andrea, che oltre a questo magistrato corse quasi tutti quelli della Repubblica) ; di Capitani generali15 eletti qual fu il Clarissimo M. Pietro che salì alla maggior parte de gli onori che dà la sua patria, e in particolare fu il primo Capitano di Verona novellamente venuta alla divozione di San Marco ; di Duchi di Candia (come fu il Clarissimo M. Luigi mandato poi anche dalla sua Repub[blica] nel tempo della gran Lega di Cambrai16 ambasciator al Turco da cui felicemente ottenne tutto il desiderio di padri) ; e di Consoli (qual fu il Clarissimo M. Andrea più giovane che tenendo il Consolato in Damasco al tempo della guerra dei Mamalucchi17 con tanta prudenza conservò le ricchezze dei mercatanti cristiani, e riportò si chia{NP3}ri segni di benevolenza dal gran Signore), e di altri Senatori onorati i cui onori brevemente ancora ristretti passerebbono18 il giusto termine d’una lettera. Ma dirò per le sue virtù, per la sua benignità nell’introdurre, la sua pazienza nell’ascoltare, la sua prudenza nell’intendere, il suo giudizio nel giudicare, la sua giustizia nel far ragione a chi la merita, la sua facondia nel favellare, la sua affabilità nel rispondere, la sua equalità nel compartir le sue grazie, ed il suo senno nel porger i suoi consigli. Avendo nel suo Reggimento compreso l’antico ardente e pubblico desiderio di tutta questa città, che si rizzasse una scena di perpetua durevolezza, alle cui prospettive si affaciassero le commedie, lisciate di riso, e ricamate di motti, e le tragedie abbellite di lagrime e fregiate di sentenze. {NP4} E conoscendo certo come la commedia, specchio della nostra vita, e la tragedia, immagine della nostra morte, adducono dolce diletto a gli spettatori co ’l loro spettacolo, saggio avviso al popolo co ’l loro esempio, onorato esercizio a’ giovani co ’l loro studio, infallibile giudicatura a gli autori con la loro mostra, e singolar grandezza alla città dove si rappresentano con la loro rappresentazione, che ivi siano autori che le sappiano concipere19 e partorire, e recitanti che le sappiano allevare e pubblicare, operò co ’l ministerio d’un singolar architetto che con pubblica e non sentita spesa più volentieri pagata che riscossa, la scena si lungamente bramata si fabbricasse20. E in quel mentre fattomi chiamare con quella autorità che sovra me teneva, e tiene grandissima, mi commise che io formassi {NP5} una commedia, la qual fosse la prima ad apparire nel teatro che si veniva tuttavia apparecchiando21. Io gli risposi che questa messe non era della mia falce, perché le commedie si hanno a condir d’astuzie, di motti e di riso, dalla quali cose io era22 più lontano che gennaio dalle more. Percioché vivendo io spogliato di luce, di ricchezze di genitori e dell’amor della cosa amata, vivo malinconico sì come il cielo la notte privo di sole, i giardini il verno privi di frutti, i corvi nella prima età privi di allevatori, et Ifi bramoso in vano della sua Anasserete23. La qual giusta malinconia mi ha inchinato benché con nessuna grazia ne gloria, allo studio delle tragedie, le quali si hanno ad amareggiare di miserie, di malinconie e di lagrime, si diverse dalle commedie come {NP6} le disgrazie dalle venture, le morti dalle nozze, ed il pianto dal riso. Anzi non si è ancora qui trovato tragico alcuno che con felice riuscita si sia posto a scriver commedie, o comico che si sia posto a compor tragedie. Perché l’impossibil tenta colui che tenta in ciaschuna di queste due professioni scoprirsi eguale. Così Sofocle in greco, Seneca in latino, ed il Giraldi in volgare intenti con Eraclito24 alle lor reali e lagrimose tragedie, non han mai calzato il comico socco. E l’Ariosto in volgare e Plauto in latino, e Menandro in Greco dati con Democrito25 alle lor popolari e ridicolose commedie non han mai posto il piè nel coturno tragico. E tanto più temerario si scoprirebbe il mio ardire che avendo io dato fuori il Pentimento amoroso, nova favola pastorale, parrebbe ch’io pre{NP7}sumessi d’abbracciar non pur una o due, ma tutte e tre insieme queste sceniche e si diverse professioni. Egli mi replicò che senz’altro più replicare mi facessi legge delle sue voglie perché le cose non si giudicano udendosi la prima volta ; ma leggendosi stampate la seconda o la terza. E che la commedia da me composta benché fredda, goffa e disgraziata, passando a volo una volta sola alle orecchie del popolo, vestita di teatro, ornata di abiti, illustrata di lumi, abbellita di voci, e dipinta di gesti, non si potrebbe giudicare. E che da indi in poi potrei tenerla sepolta nelle tenebre del silenzio. Io attratto da questa speme e consolato da cotal vera ragione, vi condiscesi. E contro la proprietà del mio genio, contra la disposizion del mio animo, repugnando (come si dice) Pallade26, la composi. Co{NP8}sì fu fatta la scena, e il di primo di marzo che fu quest’anno la domenica di Carnesciale27, recitata la commedia con gran frequenza di popolo, e con molta gloria de recitanti che onoraron se stessi, l’opra e l’autore, dei quali recitanti (stimai lecito dir il vero) Adria non invidia parte alcuna del mondo. Recitata che fu, io posi questa mia Emilia prigione nel fondo di una gran cassa, con sicurezza di chiave, negando la copia a qualunque la mi chiedeva. Or, mentre io stava di questa prigione sicuro, contentandomi che la Dalida e la Adriana28 figliuole mie e sorelle sue vagassero nel mondo, i giovani recitatori accolti insieme e consertati tra lor le parti29, ne cavarono una copia, e e come da un lume più se n’accendono, schernendo il van pensiero dell’autore che {NP9} di ciò dormiva sicuro, ne trasser molte. Poi venendo a me protestarono che io mi risolvessi con qualche mia correzione a stamparla prima ch’eglino ne desser fuori le copie, che per avventura mal corrette si spargerebbono30. Io spaventato dal protesto delle presenti minaccie, e del futuro pericolo, e donando quel che non potea vendere, vinto dall’arte loro, malgrado mi ci recai. Avendo io dunque a stamparla, ho proposto sacrarla aV[ostra] S[ignoria] Illustrissima, non per darle ( come dicono questi altri dedicatori) testimonianza della mia antica servitù, ma per raccomandarle (quando elle pur se ne degni), il patrocinio di questa mia figliola. Prendala dunq[ue] con lieta fronte, e con dolce animo. E se la giovane si mostrerà in qualche parte troppo baldanzosa e lasciva, immagini di trovarsi {NP10} col romano imperator nella antica Roma di quei giochi spettatore che si celebravano in onore di Venere, di Bacco, di Flora, e di Giove. Faccia non come l’agricoltore che entrando in un rosaio ne cava le spine per traspiantarle, ma come la verginetta che appressandosi al rosaio medesimo ne coglie le rose per coronarsene. Operi come l’ape che si asside in tutto il gambo del fiore, non ne porta se non la cima che fa per lei. Conformisi allo strettoio che spreme il mele e lascia la cera. E sel dono le parrà piccolo, vile e indegno, contempli non il dono, ma nel dono l’animo del donatore. E imiti coloro che mirano una pittura, i quali non pensano in qual materia sia fondata, e di quai colori dipinta, ma corrono con la mente alla cosa in essa rappresentata. Il qual mio ani{NP11}mo, se conoscerò esserle grato, mi accenderò a riverirla con più onorati e lucidi segni per l’avvenire. Di Adria il dì 16 agosto 1579.