IdT – Les idées du théâtre


 

Dédicace

Bragadino. Tragedia di don Valerio Fuligni vicentino. Canonico regolare Lateranense.

Fuligni, Valerio

Éditeur scientifique : Cosentino, Paola

Description

Auteur du paratexteFuligni, Valerio

Auteur de la pièceFuligni, Valerio

Titre de la pièceBragadino. Tragedia di don Valerio Fuligni vicentino. Canonico regolare Lateranense.

Titre du paratexteAl Serenissimo et Virtuosissimo Principe, Il Signor Francesco Maria II. Feltrio dalla Rovere, Duca d’Urbino VI

Genre du texteDédicace

Genre de la pièceTragédie

Date1587

LangueItalien

ÉditionPesaro, appresso Girolamo Concordia, 1589, in-8°. (Lien vers l’édition numérisée bientôt disponible)

Éditeur scientifiqueCosentino, Paola

Nombre de pages12

Adresse sourcehttp://www.opal.unito.it/psixsite/Teatro%20italiano%20del%20XVI%20e%20XVII%20secolo/Elenco%20opere/image434.pdf

Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Fuligni-Bragadino-Dedicace.xml

Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Fuligni-Bragadino-Dedicace.html

Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Fuligni-Bragadino-Dedicace.odt

Mise à jour2014-11-02

Mots-clés

Mots-clés français

GenreTragédie classique / tragédie moderne

SourcesHistoire immédiate ; épisode tragique contemporain

SujetNoble ; vrai ; pathétique ; religieux ; non inventé

Personnage(s)Réel ; épique ; modèle de vertu guerrière

DédicataireDédicataire compagnon d’armes du héros ; identification des vertus de l’esprit et de l’âme

RéceptionPublic religieux ; public noble ; édition retardée par rapport à la composition ; prince dédicataire cultivé, garant de la diffusion et de la réception de l’œuvre

FinalitéRecherche de la vérité historique ; célébration de la religion chrétienne ; condamnation de la barbarie des Turcs ; exaltation de l’action et du courage guerriers

Mots-clés italiens

GenereTragedia classica / tragedia moderna

FontiStoria immediata ; episodio tragico contemporaneo

ArgomentoNobile ; vero ; patetico ; religioso ; non inventato

Personaggio(i)Reale ; epico ; modello di virtù bellica

Dedicatario e PersonaggioDedicatario compagno d’armi dell’eroe ; identificazione delle virtù dello spirito e dell’anima

RicezionePubblico religioso ; pubblico nobile ; edizione più tarda rispetto alla composizione ; principe colto garante della diffusione e della ricezione dell’opera

FinalitàRicerca della verità storica ; celebrazione della religione cristiana ; condanna della barbarie dei Turchi ; esaltazione dell’azione e del coraggio guerrieri

Mots-clés espagnols

GéneroTragedia clásica / tragedia moderna

FuentesHistoria inmediata ; episodio trágico contemporáneo

TemaNoble ; verdadero ; patético ; religioso ; no inventado

Personaje(s)Real ; épico ; modelo de virtud guerrera

Dedicatario y personajeDedicatario compañero de armas del héroe ; identificación de las virtudes del espíritu y del alma

RecepciónPúblico religioso ; público noble ; edición retrasada desde la composición de la obra ; príncipe dedicatario culto, garantía de la difusión y de la recepción de la obra

FinalidadBúsquedad de la verdad histórica ; celebración de la religión cristiana ; condena de la barbarie de los turcos ; exaltación de la acción y del valor guerrero

Présentation

Présentation en français

Valerio Fuligni1 composa Il Bragadino probablement à Venise en 1587 (la pièce fut imprimée à Pesaro deux ans plus tard), en écho aux terribles événements survenus à Chypre au mois d’août 1571 : l’île s’était rendue à l’armée turque de Mustapha Pacha, ce qui avait entraîné la chute des places vénitiennes – d’abord Nicosie, puis Famagouste – qui tombèrent aux mains des Ottomans. À la suite de la reddition de Famagouste, le noble et généreux capitaine des armées vénitiennes, Marcantonio Bragadin, avait été assassiné d’horrible façon en même temps que les plus hautes autorités de la ville. Grâce à une diffusion immédiate de la nouvelle à travers lettres, relations, résumés rédigés et publiés sous forme d’opuscules et de feuilles volantes, l’histoire de la conquête de l’île avait trouvé un écho immédiat dans l’Europe catholique. Non seulement la perte de Chypre, importante stratégiquement pour la domination de Venise sur la Méditerranée, se chargeait d’une valeur symbolique majeure, mais Bragadino était aussi destiné à devenir le protagoniste d’une histoire de martyre exemplaire, enduré au nom de la foi et de l’amour de la patrie. Deux autres pièces s’inspirent de ce sujet, l’Irene de Vincenzo Giusti (1579) et l’Isifile de Francesco Mondella (1582), mais en transposant les faits dans un passé imaginaire. Il Bragadino se fonde sur la mise en scène de personnages réels – les capitaines et les soldats – et attribue les parties chorales aux citoyens grecs de Famagouste. Globalement – et ce n’est pas un élément secondaire –, les personnages sont tous masculins, contrairement à la norme des principales tragédies du XVIe siècle, dans lesquelles la présence d’un personnage féminin était la garantie du pathos nécessaire au déroulement du drame. Selon Renzo Cremante2, porter à la scène d’un événement contemporain correspondait à la volonté contre-réformiste d’exalter un nouveau héros de la foi qui s’était sacrifié pour la cause catholique, laquelle allait trouver ensuite sa revanche dans les eaux de Lépante le 7 octobre 1571. Du reste le martyrologe était alors un élément essentiel du théâtre jésuite qui étendait progressivement son influence.

Dans sa dédicace adressée à Francesco Maria II della Rovere3, qui avait participé à la célèbre bataille navale4, l’auteur revendique la nécessité de traiter, dans un poème tragique, un sujet moderne, dans ce cas précis lié à un événement guerrier réellement arrivé, ou bien un événement « pathétique » dont pouvaient tirer profit « les hommes d’armes ». Fuligni refute l’idée que l’écriture tragique de son siècle doive nécessairement être liée aux « histoires antiques, pleines de superstitions » : les principaux auteurs du théâtre tragique du XVIe siècle, Trissin, Giraldi Cinzio, Speroni, Dolce, Groto, le Tasse, avaient choisi de réévoquer des faits tragiques antiques ou des mythes classiques, sans regarder les événements terribles, et donc susceptibles d’être écrits sous forme tragique, de l’histoire contemporaine. Fuligni démontre ainsi la nature exemplaire des événements de Famagouste, capables selon lui de susciter pitié et effroi chez le spectateur, mais également une indignation authentique : c’est fondamentalement une catharsis entendue dans un sens strictement éducatif, servant le renforcement de la foi et la prise de conscience (ici sur la lutte entreprise contre les Turcs). C’est pour cela, du reste, que Il Bragadino est mentionné dans la Poetica de Tomaso Campanella. Parmi les modèles à suivre pour réaliser une parfaite tragédie moderne, le frère calabrais indique en effet le drame de Fuligni, capable selon lui de provoquer dans le public tout autant effroi ou compassion qu’une volonté d’émulation par rapport à l’exemplum proposé, tiré de l’histoire religieuse ou des événements contemporains.

Présentation en italien

Valerio Fuligni5 compose Il Bragadino probabilmente a Venezia nel 1587 (due anni dopo, la tragedia fu stampata a Pesaro) sulla scia dei terribili fatti intervenuti a Cipro nell’agosto del 1571, quando l’isola si era arresa all’esercito turco di Mustafà Pascià e gli insediamenti veneziani – Nicosia, prima, e Famagosta poi – erano caduti in mano degli ottomani. A seguito della resa di quest’ultima, il nobile quanto generoso capitano dell’esercito veneziano, Marcantonio Bragadin, era stato orrendamente trucidato insieme alle più alte cariche della città. Grazie a un’immediata diffusione di lettere, di relazioni, di compendi legati alla guerra e stampati in forma di opuscoli e fogli volanti, proprio la storia della conquista dell’isola aveva trovato un’immediata eco nell’Europa cattolica: essa aveva infatti assunto, per l’immaginario dell’epoca, i contorni di una vera e propria tragedia. Non solo la perdita di Cipro, strategicamente significativa per il dominio veneziano del Mediterraneo, acquistava un valore simbolico, ma anche il Bragadino era destinato ad essere il protagonista di un’edificante storia di martirio, subìto in nome della fede e dell’amor di patria. ; A fronte di altre due note pièces sull’argomento, l’Irene di Vicenzo Giusti (1579) e l’Isifile di Francesco Mondella (1582), che trasferiscono i fatti storici in un passato mitologico, il Bragadino si fonda sulla messa in scena di personaggi reali – i capitani e i soldati –, mentre affida le parti corali ai cittadini greci di Famagosta. Complessivamente, e non è dato secondario, i personaggi sono tutti di sesso maschile, a differenza delle principali tragedie cinquecentesche in cui proprio la presenza della figura femminile diviene la garanzia del pathos necessario allo svolgimento del dramma. Secondo Renzo Cremante,6 la messa in scena di un evento contemporaneo corrispondeva alla volontà controriformistica di esaltare un nuovo eroe della fede, sacrificatosi per quella causa cattolica che avrebbe poi trovato riscatto nelle acque di Lepanto il 7 ottobre del 1571 (del resto, il martirologio era elemento essenziale del coevo teatro gesuitico che stava progressivamente estendendo la sua influenza) . ; Nella dedica a Francesco Maria II Feltrio Della Rovere,7 che aveva appunto partecipato alla celebre battaglia navale8, l’autore rivendica la necessità di trattare, all’interno di un poema tragico, un argomento moderno, in questo caso legato a un evento bellico realmente accaduto, ovvero un avvenimento « lagrimoso » dal quale poteva ricavare molta utilità « la nostra gente militare ». Rinnega, il Fuligni, la vocazione della scrittura tragica cinquecentesca, a suo dire troppo legata alle « antiche favole, piene di superstitioni » : i principali autori del canone tragico cinquecentesco, ovvero Trissino, Giraldi Cinzio, Speroni, Dolce, Groto, Tasso, avevano scelto di rievocare fatti antichi o miti classicheggianti, senza guardare agli eventi pur terribili, e quindi « tragediabili », della storia contemporanea. Il Fuligni rilanciava, così, la natura esemplare dei fatti di Famagosta, capaci di suscitare pietà e paura nello spettatore, ma anche autentico sdegno: sullo sfondo, un’idea di catarsi intesa in senso strettamente educativo, funzionale al rafforzamento della fede e al coinvolgimento delle coscienze (nell’impresa contro il Turco, in questo caso). Per questo, del resto, il Bragadino viene ricordato nella Poetica di Tommaso Campanella : fra i modelli da seguire per realizzare una perfetta tragedia moderna, il frate calabrese indica infatti il dramma del Fuligni, capace di determinare nel pubblico non tanto spavento o compassione, quanto una volontà di emulazione nei confronti dell’exemplum proposto, tratto dalla storia sacra o dagli eventi coevi.

Texte

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Al Serenissimo et Virtuosissimo Principe, Il Signor Francesco Maria II. Feltrio dalla Rovere, Duca d’Urbino VI

{NP1} Avendo io per molt’anni a dietro osservato, come in questa nostra età venivano di giorno in giorno uscendo in luce gran numero di poemi scenici9, e della lunga osservan{NP2}za avvedutomi con assai mio dispiacere come nella tragedia (che fra tutti i poemi tiene il primo e più degno luogo, per sentenza d’Aristotele di tal facoltà maestro) molti belli ingegni si danno a rinnovar l’antiche favole gentilizie piene di superstizioni, non senza pericolo d’introdur ne’ veditori costumi più tosto a Pagani, ch’à Cristiani convenienti ; e ch’altri, lasciate l’istorie e l’azioni veramente avvenute, s’infingono nomi di persone reali, e loro fatti non mai accaduti, non n’essendo né per istoria, né per fama notizia al mondo, pregiudicando i primi alla pietà della nostra religione e i secondi a precetti de’ più intendenti di quest’arte. E che fra tanti eccellenti Poeti niu{NP3}no poneva mano a trar, quasi delle tenebre d’una compendiosa istoria, alla chiara luce d’un nobil poema tragico, quel, non meno spaventevole, che compassionevol caso10, accaduto à i di nostri nell’infelice Isola di Cipro, quando Mustafà Bassá generale dell’esercito turchesco mandato da Selim Ottomano ad usurpar quel famoso e fertile terreno, sotto mentita fede preso il Clarissimo Marc’Antonio Bragadino11, dalla Repubblica veneziana (che di quella grand’Isola teneva leggittima Signoria) mandato per Capitano di Famagosta, e General Governator di tutto ’l Regno, alla difesa di quello, e il fece insieme con tanti altri illustri e valorosi Cavalieri e Prodi Capitani, con bar{NP4}bara crudeltà morire12. Veduto, dico, un si lagrimoso avvenimento, dalla considerazione del quale non poco di utile trar ne potrebbe la nostra gente militare, nello spazio di più di dicesette anni, che già successe, non essere d’alcuno in poema tessuto, io mi risolsi, Serenissimo Principe, quantunque professor di cotal facoltà non mi sia, tragicamente stenderlo in carte. Il che, comunque sia, avendolo effettuato e già disegnato in breve, e promesso a gli amici in Venezia per le stampe farne lor coppia, essendo poi stato, per ordine de’ miei prelati, rimosso di là e costretto dall’ubbidienza, sotto cui obbligato vivo, venirmene in queste contrade al vostro dominio soggette13, e prendere il gover{NP5}no di questo nostro Monasterio14, m’è paruto conveniente, avendo io mutato luogo, mutar eziandio consiglio. E di qua non lasciare uscire il mio poema in pubblico senza portarne in fronte scritto il Serenissimo nome di vostra Altezza, tenendolo di già scolpito nel cuore l’autore d’esso. Né solamente per dimorare io qui in Eugubio nobilissima Città del vostro Ducato, deggio, com’a Padrone in segno di servitù, dedicarvi questa mia fatica; ma in dimostrazione altre si di gratitudine, com’a nostro benefattore, conciosia che questo Santo luogo, il qual è in tanta venerazione e fama non sol nell’Umbria, e nelle circostanti regioni, ma nell’Italia tutta, concorrendoci, quantunque in alpes{NP6}tro, incolto e solitario monte posto, tante genti, a visitar la nobilissima reliquia del Beato Ubaldo15 già nostro Canonico, per li molti miracoli, che dalla Clemenza del Sommo Dio e per l’intercessione del Santo, si dimostrano in risanar gli Infermi, e più spezialmente in liberar gli oppressi, ancorche per lungo tempo, da’ Demonij. Questo medesimo luogo, concludo, essendo stato gran tempo sotto la protezione dell’Illustrissima Casa della Rovere16, ora da Vostra Altezza, ch’a nessun de suoi predecessori nella divozione, e nella pietà cede, viene altamente aiutato e mantenuto. La onde non io solo, ma quest’altri Canonici, che quì meco al colto divino sono dedicati, e tutta la no{NP7}stra congregazione Lateranense17 vi siamo grandemente obbligati. La prima cagione dunque di tal mia elezione è stato per rispetto della mia persona in quanto abitante in questo luogo beneficiato da Vostra Altezza, per lo che obbligato me le riconosco. Se poi per la seconda cagione riguardo alla persona di Vostra Altezza la veggio non solamente risplendere di mille raggi di nobiltà di sangue, di grandezza di stato, di ricchezze, d’onorati titoli e di tutte quelle reali magnificenze che rendono riguardevole al mondo un gran Signore, ma quel che più importa di morali e di cristiane virtù, e (quel, ch’è privilegio vostro solo, o con rarissimi altri Principi commune) di nobil’arti e di scien{NP8}ze ornato. E questo privilegio tanto più celebre vi rende quant’oggi più di raro si scorgono le scienze co’ principati star’unite. E se i vostri antecessori si dilettarono tenere appo se18, con onorate provvisioni tanti valent’uomini in ogni sorte di lettere, come ne facea chiara mostra il gran concorso che d’ogni banda si vedeva de’ rari ingegni alla Corte d’Urbino19 : ond’ella è sempre stata quasi nov’Atene, un ricetto di letteratissime persone. E quella grande e maravigliosa libraria20, quasi da novelli Tolomei congregata nel Palazzo reale, voi, che nelle scienze gli avanzate tutti, nell’amare e favorire gli scientiati, e nell’accrescere i libri non rimanete ad alcuno di loro inferiore. Saggio partito dunque parmi {NP9} a dottissimo e virtuosissimo Principe drizzare i novamente composti libri e co’l Serenissimo nome di quello ornarli. Al che fare induce ora me per ultima cagione il suggetto della mia tragedia, essendo egli non altro ch’azione miserabile d’un magnanimo eroe à Vostra Altezza appartenente : di Senatori veneziani qui si favella, e fra le Case Illustrissime con la prudenza e co’l consiglio delle quali si regge quella savijssima Repubblica è degnamente annoverata la Serenissima Casa dalla Rovere. Non fu commossa anche da zelo la generosità vostra contra la barbara ferità, che sparse ingiustamente il sangue di costoro ? non cingeste ancor voi la spada con quasi tutti gli altri cattolici Princi{NP10}pi21, per servizio del Sommo Dio, per difensione della sua Chiesa, per aiuto del Senato veneziano e per giusta vendetta dell’ingiuriosa morte di questi nobilissimi Senatori? non l’amore del vostro gran Padre Guid’Ubaldo22 di felice me[moria] a cui eravate unico figliuolo, né de gli amici, o dello stato, a cui eravate solo appoggio, valse à ritenervi, che non usciste ad aperta guerra, che non andaste a manifesto periglio, e del mare e de’ nemici. Andaste, vedeste e con tant’altri gloriosamente vinceste. E fu dalla potentissima mano di Dio di si memorabil conflitto naval23 concessa la gran vittoria, quando correva a grandissimo pericolo tutta la Repubblica Cristiana. Per tanto in leggend’ora voi l’in{NP11}degna morte di questi nobilissimi guerrieri, v’allegrate d’averla con armata mano, sopra Turchi micidiali degnamente vendicata. Né stimerei questi versi rimaner senza il desiato frutto, quando accendessero e destassero un generoso sdegno ne’ petti de’ valorosi guerrieri Latini, che gli armasse contra gli infedeli usurpatori di Cipro e che gli movesse al racquisto non solamente di quel Regno ma di tutta la Grecia, ed a snidar da tutt’Europa quella perfida setta. In tanto Vostra Altezza Serenissima degni confirmandosi seco stessa, ad accettar e gradire il picciol dono, il qual, non con picciola devozione ed osservanza, le viene offerto da me, che inchinandomele, {NP12} insieme con questi miei fratelli preghiamo Iddio benedetto a sempre accrescerle i suoi celesti doni.