IdT – Les idées du théâtre


 

Préface

Le Gentilhomme Guespin. Comédie

Donneau de Visé, Jean

Éditeur scientifique : Barbillon, Chrystelle

Description

Auteur du paratexteDonneau de Visé, Jean

Auteur de la pièceDonneau de Visé, Jean

Titre de la pièceLe Gentilhomme Guespin. Comédie

Titre du paratextePréface

Genre du textePréface

Genre de la pièceComédie

Date1670

LangueFrançais

ÉditionParis, Claude Barbin, 1670, in-12

Éditeur scientifiqueBarbillon, Chrystelle

Nombre de pages2

Adresse sourcehttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k721036

Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Donneau-GentilhommeGuespin-Preface.xml

Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Donneau-GentilhommeGuespin-Preface.html

Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Donneau-GentilhommeGuespin-Preface.odt

Mise à jour2014-11-24

Mots-clés

Mots-clés français

ActionComique

ScenographieLazzi ; jeu muet

ReprésentationSupériorité de la représentation sur l’impression

RéceptionSuccès ; rire

Mots-clés italiens

AzioneComica

ScenografiaLazzi ; recitazione muta

RappresentazioneSuperiorità della rappresentazione sulla stampa

RicezioneSuccesso ; riso

Mots-clés espagnols

AcciónCómica

EscenografiaLazzi ; actuación muda

RepresentaciónSuperioridad de la representación sobre la impresión

RecepciónÉxito ; risa

Présentation

Présentation en français

Petite pièce consistant en une série de vingt-sept scènes, Le Gentilhomme Guespin, joué en 1670 au lendemain d’un remaniement de la troupe du Marais, dépeint la vie de la campagne sous des dehors ridicules et plaisants, à travers la figure d’un vicomte jaloux qui enferme chez lui sa femme Lucrèce et sa sœur Clarice. Cette dernière, amoureuse d’un gentilhomme, parvient à convier le voisinage à un festin au nom du vicomte, dont la jalousie va être mise à rude épreuve.

Dans sa préface, Donneau de Visé vante son sujet tout en insistant sur la perte que subit son œuvre imprimée. La pièce repose en effet essentiellement sur une scénographie du mouvement, soutenue des lazzi comiques du vicomte, jaloux envers sa femme et aveugle aux manœuvres de sa sœur, et renforcée par le jeu du fils de M. de Bois-Douillet, rôle muet et comique, n’existant donc que dans le paratexte. Malgré l’abondance des didascalies et la rhétorique de captatio de son auteur, la pièce perd ainsi à l’impression une bonne part de son dynamisme et de sa force comique.

Texte

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Préface

[NP1] Ce sujet m’a paru si plaisant et si propre au théâtre que je n’ai pu m’empêcher de le traiter. Peut-être qu’il ne paraîtra pas tel sur le papier, ce qu’il a de plus comique consistant plus dans les actions que dans les mots. Il y a un perpétuel jeu muet1 dans cette pièce, qui, étant tiré du fonds du sujet, donne un plaisir extrême à l’auditeur ; et l’on ne dit presque [NP2] pas un vers qui ne fasse rire dans la représentation par le chagrin qu’il donne au vicomte. Le papier ne peut représenter son inquiétude ni ses postures, non plus que le grand benêt de fils de Monsieur de Bois-Douillet, dont on ne trouvera point le rôle2 dans l’impression, encore qu’on n’ait guère vu de personnages sur la scène qui aient plus fait rire.