Préface
Le Gentilhomme Guespin. Comédie
Donneau de Visé, Jean
Éditeur scientifique : Barbillon, Chrystelle
Description
Auteur du paratexteDonneau de Visé, Jean
Auteur de la pièceDonneau de Visé, Jean
Titre de la pièceLe Gentilhomme Guespin. Comédie
Titre du paratextePréface
Genre du textePréface
Genre de la pièceComédie
Date1670
LangueFrançais
ÉditionParis, Claude Barbin, 1670, in-12
Éditeur scientifiqueBarbillon, Chrystelle
Nombre de pages2
Adresse sourcehttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k721036
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Donneau-GentilhommeGuespin-Preface.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Donneau-GentilhommeGuespin-Preface.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Donneau-GentilhommeGuespin-Preface.odt
Mise à jour2014-11-24
Mots-clés
Mots-clés français
ActionComique
ScenographieLazzi ; jeu muet
ReprésentationSupériorité de la représentation sur l’impression
RéceptionSuccès ; rire
Mots-clés italiens
AzioneComica
ScenografiaLazzi ; recitazione muta
RappresentazioneSuperiorità della rappresentazione sulla stampa
RicezioneSuccesso ; riso
Mots-clés espagnols
AcciónCómica
EscenografiaLazzi ; actuación muda
RepresentaciónSuperioridad de la representación sobre la impresión
RecepciónÉxito ; risa
Présentation
Présentation en français
Dans sa préface, Donneau de Visé vante son sujet tout en insistant sur la perte que subit son œuvre imprimée. La pièce repose en effet essentiellement sur une scénographie du mouvement, soutenue des lazzi comiques du vicomte, jaloux envers sa femme et aveugle aux manœuvres de sa sœur, et renforcée par le jeu du fils de M. de Bois-Douillet, rôle muet et comique, n’existant donc que dans le paratexte. Malgré l’abondance des didascalies et la rhétorique de captatio de son auteur, la pièce perd ainsi à l’impression une bonne part de son dynamisme et de sa force comique.
Texte
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Préface
[NP1] Ce sujet m’a paru si plaisant et si propre au théâtre que je n’ai pu m’empêcher de le traiter. Peut-être qu’il ne paraîtra pas tel sur le papier, ce qu’il a de plus comique consistant plus dans les actions que dans les mots. Il y a un perpétuel jeu muet1 dans cette pièce, qui, étant tiré du fonds du sujet, donne un plaisir extrême à l’auditeur ; et l’on ne dit presque [NP2] pas un vers qui ne fasse rire dans la représentation par le chagrin qu’il donne au vicomte. Le papier ne peut représenter son inquiétude ni ses postures, non plus que le grand benêt de fils de Monsieur de Bois-Douillet, dont on ne trouvera point le rôle2 dans l’impression, encore qu’on n’ait guère vu de personnages sur la scène qui aient plus fait rire.