Dédicace
Le Feint astrologue
Corneille, Thomas
Éditeur scientifique : Pavesio, Monica
Description
Auteur du paratexteCorneille, Thomas
Auteur de la pièceCorneille, Thomas
Titre de la pièceLe Feint astrologue
Titre du paratexteÀ Monsieur B.Q.R.I.
Genre du texteDédicace
Genre de la pièceComédie
Date1651
LangueFrançais
ÉditionRouen, Laurens Maurry, 1651, in-4°.
Éditeur scientifiquePavesio, Monica
Nombre de pages2
Adresse sourcehttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k125542q.r=.langFR
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/CorneilleTho-Feint-Astrologue-Dedicace.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/CorneilleTho-Feint-Astrologue-Dedicace.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/CorneilleTho-Feint-Astrologue-Dedicace.odt
Mise à jour2012-12-04
Mots-clés
Mots-clés français
GenreComédie
SourcesCalderón de la Barca
SujetAdapté
DramaturgieReprésentation
RéceptionReprésentation (succès) / lecture
ExpressionStyle simple
Relations professionnellesConfusion avec son frère Pierre
Mots-clés italiens
GenereCommedia
FontiCalderón de la Barca
ArgomentoAdattato
DrammaturgiaRappresentazione
RicezioneRappresentazione (successo) / lettura
EspressioneStile semplice
Rapporti professionaliConfusione con suo fratello Pierre
Mots-clés espagnols
GéneroComedia
FuentesCalderón de la Barca
TemaAdaptado
DramaturgiaRepresentación
RecepciónRepresentación (éxito) / lectura
ExpresiónEstilo llano
Relaciones profesionalesConfusión con su hermano Pierre
Présentation
Présentation en français
Texte
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À Monsieur B.Q. R. I.1
Monsieur,
[NP1] Je crains bien de me rendre un mauvais office2 en voulant m’acquitter d’une dette, et je doute, si je ne détruis point l’estime3 que vous m’avez témoigné faire de cet ouvrage, quand je tâche de la reconnaître4 par le présent que je vous en fais. Le théâtre lui a donné des grâces qu’il est bien difficile qu’il conserve dans le cabinet5, et ces sortes de poèmes, ne pouvant être soutenus ni par la majesté6 des vers, ni par la beauté des pensées, l’on en voit fort peu qui ne perdent presque tous leurs avantages, hors de la bouche de ceux qui savent en relever la simplicité du style. Ainsi j’ai sujet d’appréhender que cette comédie, dont la représentation vous a diverti tant de fois7, ne vous semble froide sur le papier, et que vous n’ayez peine à y remarquer les mêmes naïvetés qui vous ont fait rire, accompagnées de la grâce de l’action8. Si vous avez la curiosité de la lire en original, et de voir si j’ai bien [NP2] exactement suivi mon guide espagnol, vous la trouverez dans la seconde partie de celles de Calderón, qui l’a traitée sous le même titre de El Astrólogo fingido9. Pour moi, je me serais contenté du succès qu’elle a eu au théâtre, sans l’abandonner à la presse10, si je n’avais voulu détromper beaucoup de personnes qui en ont cru mon frère l’auteur, à cause de la conformité du nom qui m’est commun avec lui11. Trouvez donc bon, Monsieur, que je prenne ici l’occasion de les tirer d’une erreur, qui fait tort à sa réputation, et que je les assure que cette pièce, bien loin d’être un coup de maître, n’est que le coup d’essai de
Votre très humble serviteur
T. CORNEILLE