IdT – Les idées du théâtre


 

Préface

Suréna général des Parthes

Corneille, Pierre

Éditeur scientifique : Louvat-Molozay, Bénédicte

Description

Auteur du paratexteCorneille, Pierre

Auteur de la pièceCorneille, Pierre

Titre de la pièceSuréna général des Parthes

Titre du paratexteAu lecteur

Genre du textePréface

Genre de la pièceTragédie

Date1675

LangueFrançais

ÉditionParis, Guillaume de Luyne, 1675 ; in-12

Éditeur scientifiqueLouvat-Molozay, Bénédicte

Nombre de pages1

Adresse sourcehttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k70406k/f4.image.r=

Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/CorneilleSurénaPréface.xml

Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/CorneilleSurénaPréface.html

Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/CorneilleSurénaPréface.odt

Mise à jour2016-06-14

Mots-clés

Mots-clés français

SourcesPlutarque ; Appien d’Alexandrie

Personnage(s)Peinture fidèle du caractère

Mots-clés italiens

FontiPlutarco ; Appiano di Alessandria

Personaggio(i)Ritratto fedele del carattere

Mots-clés espagnols

FuentesPlutarco ; Apiano Alejandrino

Personaje(s)Retrato fiel del carácter

Présentation

Présentation en français

Le paratexte de la dernière tragédie de Corneille, qui est aussi le dernier paratexte de Corneille, se signale par son extraordinaire concision. Désignation lapidaire des sources de la pièce et des qualités du personnage éponyme, le général parthe vainqueur de Crassus : le lecteur aura à se contenter de ces bribes. Le poète tragique signe là ses adieux à un public qui n’a pas apprécié à leur juste valeur ses dernières créations : Suréna a en effet été retiré après quelques semaines de représentation à l’Hôtel de Bourgogne, où il avait été créé en novembre ou décembre 1674, probablement en ouverture de la saison, pour être remplacé à la fin du mois de décembre 1674 ou au début du mois de janvier 1675 par l’Iphigénie de Racine.

Texte

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AU LECTEUR

Le sujet de cette tragédie est tiré de Plutarque, et d’Appian Alexandrin1. Ils disent tous deux que Suréna était le plus noble, le plus riche, le mieux fait et le plus vaillant des Parthes2. Avec ces qualités, il ne pouvait manquer d’être un des premiers hommes de son siècle, et si je ne m’abuse, la peinture que j’en ai faite ne l’a point rendu méconnaissable. Vous en jugerez.