Dédicace
Mélite ou les Fausses Lettres [1633] ; Mélite [1644-1682]
Corneille, Pierre
Éditeur scientifique : Douguet, Marc
Description
Auteur du paratexteCorneille, Pierre
Auteur de la pièceCorneille, Pierre
Titre de la pièceMélite ou les Fausses Lettres [1633] ; Mélite [1644-1682]
Titre du paratexteÀ Monsieur de Liancour t
Genre du texteDédicace
Genre de la piècePièce comique [1633] ; Comédie [1644-1682]
Date1633
LangueFrançais
ÉditionParis : François Targa, 1633, in-4°
Éditeur scientifiqueDouguet, Marc
Nombre de pages3
Adresse sourcehttp://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k70388g/f3
Fichier TEIhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/tei/Corneille-Melite-Dedicaceorig.xml
Fichier HTMLhttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/html/Corneille-Melite-Dedicaceorig.html
Fichier ODThttp://www.idt.paris-sorbonne.fr/odt/Corneille-Melite-Dedicaceorig.odt
Mise à jour2013-11-04
Mots-clés
Mots-clés français
ReprésentationCalendrier des représentations ; représentation sans nom d’auteur
RéceptionSuccès dû au dédicataire
AutreOrigine normande
Mots-clés italiens
RappresentazioneCalendario delle rappresentazioni ; rappresentazione senza nome d’autore
RicezioneSuccesso dovuto al dedicatario
AltriOrigine normanna
Mots-clés espagnols
RepresentaciónCalendario de las representaciones ; representación sin nombre de autor
RecepciónÉxito debido al dedicatario
OtrasOrigen normando
Présentation
Présentation en français
Texte
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À Monsieur de Liancourt1
Monsieur,
[NP1] Mélite2 serait trop ingrate de rechercher une autre protection que la vôtre : elle vous doit cet hommage et cette légère reconnaissance de tant d’obligations qu’elle vous a ; non qu’elle [NP2] présume par là s’en acquitter en quelque sorte3, mais seulement pour les publier à toute la France. Quand je considère le peu de bruit qu’elle fit à son arrivée à Paris, venant d’un homme qui ne pouvait sentir que la rudesse de son pays4, et tellement inconnu qu’il était avantageux d’en taire le nom5 ; quand je me souviens, dis-je, que ses trois premières représentations ensemble n’eurent point tant6 d’affluence que la moindre de celles qui les suivirent dans le même hiver7, je ne puis rapporter de si faibles commencements qu’au loisir8 qu’il fallait au monde pour apprendre que vous en faisiez9 état, ni des progrès si peu attendus qu’à votre approbation, que chacun se croyait obligé de suivre après l’avoir sue10. C’est de là, Monsieur, qu’est venu tout le bonheur de [NP3] Mélite11 ; et quelques hauts effets qu’elle ait produits depuis, celui dont je me tiens le plus glorieux, c’est l’honneur d’être connu de vous, et de vous pouvoir souvent assurer de bouche12 que je serai toute ma vie,
Monsieur,
Votre très humble et très obéissant serviteur,
Corneille.